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LE BARBIER DE SEVILLE

de Beaumarchais

Création du spectacle, le 10 décembre 2003, au Théâtre des Cinq Diamants
Reprise le 26 janvier 2005, au Lucernaire
Fin de la tournée le 23 janvier 2006 à Vire


324 représentations !!!

Affiche: Fabien Azzopardi
Affiche: Fabien Azzopardi
La célèbre comédie de Beaumarchais mêlée de déguisements, d'intrigues, de musiques, d'amour et de quiproquos !
Figaro : « Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer ! », « Aujourd’hui, ce qui ne vaut pas la peine d’être dit, on le chante ! »

Metteur en scène : Sébastien AZZOPARDI
voir : BANDE-ANNONCE
Galerie de photos
Distribution :
Rosine : Elisa SERGENT ou Coralie COSCAS
Figaro : Xavier BERLIOZ ou Sébastien AZZOPARDI ou Gilles-vincent KAPPS
Bartholo : Frédéric IMBERTY ou Eric CHEVALLIER
Almaviva : Emmanuel VOTTERO ou Grégoire BOURBIER
Basile : Gilles-vincent KAPPS ou Yan MERCOEUR ou Franck DESMEDT ou Sébastien AZZOPARDI
L’Eveillé / Le Maire : Gaëtan AUBRY ou Boris MEZZO

AFFICHE + DOSSIER DE PRESSE : à télécharger en bas de la "page d'accueil"

EXTRAITS DE PRESSE :
« Une soirée des plus réjouissantes » LE PARISIEN
« Un spectacle très enlevé, à la gaieté contagieuse » JDD
« Une comédie irrésistiblement drôle » PARIS PANAME
« On est sous le charme » FIGAROSCOPE
« Une troupe de comédiens qui s’amusent autant que le public» JOURNAL DE LA NUIT-FRANCE2
« Folle sarabande » MARIE-CLAIRE
« Une comédie légère, entre Molière et Feydeau » PARISCOPE
« Vous passerez un bon moment » AMUSENET
« Beaumarchais aurait été ravi ! » SORTIZ 04
« Léger et divertissant » ARTELIO
« Une savoureuse liberté d'interprétation » SORTIZ 05
« Mise en scène pleine de trouvailles comiques » THEATRAL

Décor : Ider AMEKHCHOUN - Lumières : Marika LEFEBVRE - Musiques : Jack AREL - Affiche : Fabien AZZOPARDI - Costumes : Fabienne STRUXIANO - Robes : Virginie BERTOLA, Diane CORDONNIER, Marie VIEL

A l'époque les critiques en disaient :
"Cette pièce est pleine de gaieté et de verve. Nous remercierons M. de Beaumarchais de nous avoir fait rire au Barbier de Séville" GRIMM, 1775
"J'étais à la comédie de Beaumarchais, elle eut un succès extravagant ; elle fut portée aux nues et applaudie à tout rompre. Cette pièce est détestable" MME DU DEFFAND, 1775
"Le Barbier est de toutes les comédies celle dont le dénouement est le mieux amené" EUGENE LINTILHAC, 1909

Note du metteur en scène :
Le chaînon manquant entre la comédie classique et le vaudeville du 19ème siècle se trouve peut-être dans le théâtre de Beaumarchais.
Le sujet du Barbier n’a, en effet, rien d’original, c’est le même par exemple que celui de l’Ecole des Femmes. Et les personnages semblent aussi appartenir au Théâtre de Molière : le valet, l’amant, la pupille, le tuteur…
Mais le propos de Beaumarchais n’est pas comme Molière, l’étude de caractère, et ses personnages sont donc plus nuancés. Ainsi Rosine n’est pas une simple ingénue, Bartholo est loin d’être un barbon crédule, le comte est plus entreprenant que les jeunes premiers de Molière, et Figaro plus libre, plus éduqué enfin que Sganarelle ou Scapin. Il n’est finalement pas un valet, mais affranchi, il sert avec plaisir, mais sans être jamais serviteur.
Et si les personnages ont évolués, l’écriture surtout est nouvelle : le ton, le goût du verbe, du bon mot, les jeux d’esprits sont présents dans chaque scène, et préfigurent le théâtre comique du siècle suivant. D’ailleurs, dans la scène de l’imbroglio de Basile, on retrouve les vrais prémices de ce qui formera les quiproquos de Feydeau.
En fait le Barbier de Séville, s’il n’est pas révolutionnaire, est plutôt le théâtre du bouleversement, car il ne renverse pas ses prédécesseurs, il s’en sert d’assise, de base, et jette les pierres d’une nouvelle forme d’écriture plus libre, plus folle, plus enjouée encore, avec de multiples rebondissements.
C’est dans cet esprit de liberté, de gaieté, de folie, de musique que nous montons cette pièce, en essayant de comprendre son mécanisme et de l’installer dans sa dualité : c'est-à-dire dans son héritage classique et dans l’amorce de la comédie moderne, en demeurant, évidemment, comme Figaro, jamais complètement sérieux, jamais totalement anodin, toujours heureux dans l’adversité, et toujours libre dans le jeu.



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