LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS
Ce fut un long voyage ! Depuis sa création au Lucernaire en 2006, la joyeuse troupe du Tour du monde en 80 jours a su maintenir le cap : c'est au Café de la Gare, où elle a posé ses valises il y a trois ans , que Paris Première est venu filmer en direct cette version déjantée du célébrissime roman de Jules Verne. C'était à l'automne 2009 et ce fut l'une des plus grosses audiences théâtrales de la chaîne ! Il faut dire que, à l'heure où atteindre les cent représentations tient du miracle, ce Tour du monde en 80 jours a, depuis longtemps dépassé la barre de la millième et continue d'afficher une insolente santé.
Ce soir de décembre, comme tous les soirs, une foule compacte était donc venue se réchauffer sur les bancs sommaires du Café de la Gare plein comme un oeuf. Plusieurs centaines de spectateurs, et pas un seul pour ignorer qui sont Philéas Fogg et son fidèle valet Passepartout. Mais ceux qui pensaient connaître tous les détails de leur périple autour du monde en sont pour leur frais : le voyage que proposent Sébastien Azzopardi et Sacha Danino, les deux énergumènes qui signent l'adaptation, est autrement plus délirant que celui de Jules Verne. Disons que, pour réduire en une heure et quinze minutes un récit aussi foisonnant que celui de Jules Verne, il leur a fallu prendre quelques raccourcis. Mais cinq comédiens et quelques accessoires suffisent à créer un monde entier quand on a autant de talent et d'insolence ! Cocktail irrésistible d'anachronismes, de trouvailles scéniques et gags visuels, ce Tour du monde en 80 jours, porté par l'énergie et l'inventivité de comédiens survoltés, ébranle avec un humour potache la stature de Jules Verne. C'était un pari au moins aussi risqué que celui de Philéas Fogg : c'est un pari tenu !
David Roux - Janvier Février 2011
Ce fut un long voyage ! Depuis sa création au Lucernaire en 2006, la joyeuse troupe du Tour du monde en 80 jours a su maintenir le cap : c'est au Café de la Gare, où elle a posé ses valises il y a trois ans , que Paris Première est venu filmer en direct cette version déjantée du célébrissime roman de Jules Verne. C'était à l'automne 2009 et ce fut l'une des plus grosses audiences théâtrales de la chaîne ! Il faut dire que, à l'heure où atteindre les cent représentations tient du miracle, ce Tour du monde en 80 jours a, depuis longtemps dépassé la barre de la millième et continue d'afficher une insolente santé.
Ce soir de décembre, comme tous les soirs, une foule compacte était donc venue se réchauffer sur les bancs sommaires du Café de la Gare plein comme un oeuf. Plusieurs centaines de spectateurs, et pas un seul pour ignorer qui sont Philéas Fogg et son fidèle valet Passepartout. Mais ceux qui pensaient connaître tous les détails de leur périple autour du monde en sont pour leur frais : le voyage que proposent Sébastien Azzopardi et Sacha Danino, les deux énergumènes qui signent l'adaptation, est autrement plus délirant que celui de Jules Verne. Disons que, pour réduire en une heure et quinze minutes un récit aussi foisonnant que celui de Jules Verne, il leur a fallu prendre quelques raccourcis. Mais cinq comédiens et quelques accessoires suffisent à créer un monde entier quand on a autant de talent et d'insolence ! Cocktail irrésistible d'anachronismes, de trouvailles scéniques et gags visuels, ce Tour du monde en 80 jours, porté par l'énergie et l'inventivité de comédiens survoltés, ébranle avec un humour potache la stature de Jules Verne. C'était un pari au moins aussi risqué que celui de Philéas Fogg : c'est un pari tenu !
David Roux - Janvier Février 2011