LA VIE EST BELLE : Le tour du monde en 80 jours


" LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS " : EMBARQUEMENT IMMÉDIAT !

Quatre continents, trois océans, un paquebot, un train, trente-neuf personnages pour cinq acteurs et un éléphant le tout bien en place sur la petite scène du Café de la Gare. Un pari fou mais réussi pour un voyage inoubliable qui affiche complet à chaque départ.

Il fallait oser adapter au théâtre dans une version humoristique et décalée « Le tour du monde en 80 jours », l’un des romans les plus célèbres de Jules Verne. Sébastien Azzopardi et Sacha Danino l’ont fait et bien leur en a pris : leur voyage affiche complet depuis plus de deux ans. Créée au Lucernaire en 2006, la pièce se joue désormais au Café de la Gare et les protagonistes ont réussi à faire tenir sur un petit plateau ce que la Terre compte en diversité de peuples et de cultures. Soit pour cette histoire : quatre continents, trois océans, un paquebot, un train, trente-neuf personnages pour cinq acteurs et un éléphant.

Tout commence le 2 octobre 1872, à Londres. Philéas Fogg se rend à son club favori où, à la lecture d’un article de presse, il découvre qu’avec l’ouverture d’une nouvelle section de chemin de fer en Inde, il est désormais possible de faire le tour du monde en 80 jours selon un itinéraire précis : Londres, Suez, Bombay, Calcutta, Hong Kong, Yokohama, San Francisco, New York et Londres.
Le gentleman parie 20 000 livres avec ses collègues du club qu’il réussira à achever ce tour du monde en 80 jours et part sur le champ, escorté de son valet de chambre d’origine française, Passepartout.

Maniaque de l’heure, Philéas Fogg a tout prévu dans cette aventure même l’imprévu, qui, selon lui, n’existe pas. Et pourtant, il y a une dimension temporelle que le parieur n’a pas prise en compte dans ses calculs et qui va finalement lui donner la victoire qu’il a cru un temps perdue. En véritable héros, Philéas Fogg va délivrer une princesse indienne et conquérir son coeur, mener plusieurs combats, se mesurer au plus grand looser de l’Ouest tout en échappant à la police anglaise qui le soupçonne d’être l’auteur d’un cambriolage à Londres. La révolution des moyens de transport, la dimension géographique et culturelle de cette expédition humaine et l’importance de la parole donnée et de l’honneur constituent des thèmes porteurs pour cette comédie policière dépaysante à souhait. On rit, beaucoup même! Ce voyage initiatique sur fond d’intrigue est joyeusement décoiffant. Les deux auteurs ont eu la géniale idée d’adapter certains dialogues au contexte social et politique de notre époque. On chante, on s’amuse tout au long de cette folle croisière à la fin de laquelle on reprendrait volontiers la file d’attente à la caisse pour refaire le voyage!
Sophie Pajot - Mardi 9 Septembre 2008

Au Café de la Gare jusqu’à janvier 2009. 41 rue du Temple. Paris 4é. Métro : Hôtel de Ville/ Rambuteau/Chatelet. Location : 01 42 78 52 51

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