LCI " LA MATINALE ": Dernier coup de ciseaux


VOS SORTIES – Au Théâtre de Mathurins, à Paris, se joue actuellement une comédie policière interactive intitulée "Dernier coup de ciseaux".

"Dernier coup de ciseaux" débarque au Théâtre de Mathurins, à Paris. Il s'agit d'une comédie policière interactive réalisée par Paul Pörtner. L'intrigue de la pièce se passe dans un salon de coiffure. La scène parle d'un meurtre et met à contribution le public pour le résoudre.

Ce vendredi 10 août 2018, Karima Charni, dans sa chronique "Vos sorties", nous présente "Dernier coup de ciseaux". Cette chronique a été diffusée dans La Matinale du 10/08/2018 présentée par Benjamin Cruard sur LCI. Du lundi au vendredi, dès 5h45, Benjamin Cruard vous présente la Matinale entouré de ses chroniqueurs.

Chroniqueuse Karima Charni : Vous faites quoi, ce soir, Benjamin ?

Présentateur Benjamin Cruard : Vous allez me le dire !

Karima Charni : Et bien, je vous propose d’aller résoudre une enquête, et au théâtre ! Alors si vous aussi, vous avez envie de vous prendre pour Sherlock Holmes, continuons ou encore Agatha Christie. Et bien je vous ai trouvé, LA pièce ce théâtre à découvrir ! Ça s’appelle DERNIER COUP DE CISEAUX , c’est une comédie policière interactive qui se joue, actuellement, au théâtre des Mathurins, à Paris.

Benjamin Cruard : Dernier coup de ciseaux… Est-ce que ça se passerait… dans un salon de coiffure ?

Karima Charni : Voila, vous avez déjà commencé l’enquête ! Bravo Benjamin ! Bien joué.

Benjamin Cruard : Je suis sur la bonne piste ?

Karima Charni : Exactement, c’est là où se tient l’intrigue de la pièce. Dans un Salon de coiffure, tenu par un patron totalement déjanté, déambulant dans son petit short jaune, pendant toute la pièce; et avec son employée, une très très belle femme, qui, il faut le dire, est un petit peu bébête.

Benjamin Cruard : C’est un peu cliché, non, le short jaune…

Karima Charni : Alors, on pourrait le croire, on pourrait s’y attendre, mais absolument pas ! On est plus dans le comique et dans l’absurde que dans la caricature. Dans ce salon, tout se passe très bien, ils ont leur clientèle, jusqu’au moment où là voisine du dessus se fait assassiner ! La police n’est pas très très loin des lieux. Elle arrive en trombe, rassemblant les suspects dans le même lieu. Les seules personnes présentent dans l’immeuble au moment de l’assassinat de la voisine ne pouvant être que, soit l’un des deux clients, soit le patron du salon de coiffure ou alors la shampouineuse, un petit peu bébête. Donc, c’est là que l’enquête démarre… Le commissaire de police veut procéder à une reconstitution, et c’est à ce moment-là précisément que la pièce devient interactive ! Puisque le public va être mis à contribution. (Extraits de la pièce)

Benjamin Cruard : Faut pas être timide…

Karima Charni : Absolument pas ! Alors vous l’avez être les uniques témoins du meurtre, et bien c’est nous les spectateurs, dans la salle. Et là où le metteur en scène, Sébastien Azzopardi , est fort, et surtout surtout ses comédiens, c’est dans l’improvisation et dans l’échange avec le public. Alors, d’ailleurs, c’est nous les spectateurs qui entraînons cette enquête, un petit peu dans toutes les directions, dans tous les sens pour trouver le bon coupable ! Alors vous l’avez dit, il ne faut pas être timide, puisqu’il faut avoir de la répartie et répondre aux acteurs, parce que eux ne vous lâcheront pas… je vous le dis, ça a été mon cas, hier soir ! il faut se préparer à énormément rire, à réfléchir et à poser des tas de questions. Je vous le conseille, c’est véritablement mon coup de coeur de cet été : DERNIER COUP DE CISEAUX qui se joue actuellement au théâtre des Mathurins, à Paris. La première pièce dont le public est le héros !

Benjamin Cruard : Et alors qui était le coupable ce soir-là…

Karima Charni : Ah, euh.. je peux pas le dire !!…

Benjamin Cruard : Ah… bon ben tant pis.

Karima Charni : …C’était la shampouineuse !

Benjamin Cruard : Ah, ah ,ah… je savais que vous alliez craquer !

Karima Charni : Non parce que tous les soirs, en fait, le coupable change puisque c’est le public qui emmène l’histoire.

LCI « La Matinale » (voir) - Karima Charni - 10 août 2018


Dans la même rubrique :