LE PARISIEN : Mission Florimont



LE PARISIEN – AUJOURD’HUI en France

CES THEATRES OU L’ON RIT
Ce sont des comédies à voir en famille pour la plupart. Elles ont permis à quelques théâtres parisiens de faire salle comble tout l’été et sont encore à l’affiche.
LES THEATRES ne prennent pas de vacances... et profitent de l’été pour essayer de pièces qu’ils prolongent à la rentrée si le succès est au rendez-vous. Ainsi au Marigny : Jacques Weber avait bien promis qu’il jouait les « cinquante irrévocables » de son spectacle « Seul en scène », mais il a attiré tant de monde qu’il va continuer jusqu’à Noël. (…) Dans le genre visible par toute la famille et encore à l’affiche, voici les cinq pièces de l’été.

« Mission Florimont»
La pièce « Mission Florimont » , truffée de péripéties truculentes et de gags burlesques, rencontre un tel succès qu’elle est prolongée. L’action se déroule en l’an de grâce 1534 et s’étend sur les routes de France direction Constantinople, où l’agent secret de Florimont de la Courneuve va tenter de sauver le roi et sa cour. Situations burlesques, gags en pagaille, chansons et combats d’épée, écrits par Sébastien Azzopardi et Sacha Danino, et servis notamment par le drôlissime Sébastien Castro. À l’affiche depuis mi-juin, la pièce a tant de succès qu’elle se prolonge, au moins, jusqu’à fin octobre.
Théâtre Tristan Bernard, Paris VIIIe.
Tél. 01 45 22 08 40.

L’AUTEUR QUI CARTONNE
Il a appris la comédie aux côtés de Michel Roux, Marthe Mercadier et Popeck, mais l’idée lui est venue de « raconter ses histoires à sa manière ». À 34 ans, Sébastien Azzopardi fait déjà partie des auteurs et metteurs en scène de théâtre qui comptent. Rien que cet été, il signe « Mission Florimont* », il ne renie pas « Le Tour du monde en 80 jours* » qui attaque sa quatrième saison, et il est aussi à l’origine des « Caprices de Marianne » (de Musset), depuis janvier au Lucernaire. Il a créé sa compagnie, monte chaque pièce avec deux équipes pour que chacun puisse prendre des vacances et pour pouvoir assurer en tournée aussi. « Ça ne suffit pas, affirme-t-il. Tant qu’on n’a pas d’énormes têtes d’affiche, le plus dur n’est pas d’écrire et de mettre en scène, mais de trouver un théâtre pour l’accueillir ! » Les réalités du métier l’aident visiblement à rester humble.
C.A. - 22 août 2009
* co-écrit avec Sacha Danino


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