MADEMOISELLE AU BALCON : La dame Blanche


« IL Y AURA UNE FOULE DE MONDE
AU BALCON CE SOIR »
Exceptionnellissime
© Emilie Brouchon

Après « Dernier coup de ciseaux », le metteur en scène Azzopardi, co-auteur avec Sacha Danino
, a encore frappé fort avec cette pièce hors du commun qui transporte les spectateurs hors des sentiers battus, dans un univers ésotérique. A la frontière de la comédie et du thriller, la performance : des comédiens intrusifs, de la mise en scène grandiose, des décors tournants et des effets spéciaux exceptionnels, dépasse toutes les attentes de Mademoiselle.

Attendez-vous public à rester scotché à votre siège face au rythme effréné d’enchaînement de tableaux. Laissez-vous transporter dans ce monde où les statues parlent et les tiroirs dansent. Toute substance illicite est strictement interdite dans l’enceinte du théâtre, prenez garde à vous, les gendarmes règnent en maîtres dans la salle. Devant vous, touriste du spiritisme, va se jouer l’histoire la plus dingue de la scène théâtrale parisienne. Elle commence avec un homme et une femme s’aimant fougueusement dans une maison perdue au milieu de la forêt, forêt constituée des spectateurs eux-mêmes. Cet homme, Malo, est gendarme et marié, cette femme, Alice, est peintre et bohème. Ensemble, ils prendront la route mais quelle route! Face au déchaînement des éléments, le chemin s’annonce oppressant et bordé de sueurs froides. Vous assisterez impuissants à la naissance de la « Dame blanche » et suivrez Malo dans ses cauchemars inquiétants. Un dernier conseil : profitez bien de cette soirée parce que ce sera la dernière!

Mademoiselle félicite :
Benoît Tachoires pour son interprétation de Victor, le voisin simplet, aux airs de Lennie dans « Des souris et des hommes »
Sébastien Pierre, le collègue de Malo, ayant la tête du métier et jouant un gendarme plein d’humour
Michèle Garcia, la vieille dame errant dans la forêt, véritablement effrayante
Le duo d’acteurs principaux Arthur Jugnot et Anaïs Delva pour l’intensité de leur jeu et leur rythme effréné

Mademoiselle dit : « Partie à reculons car non coutumière des films d’horreur et ne pensant donc pas pouvoir apprécier un pièce dite d’horreur, Mademoiselle est finalement ressortie euphorique et inscrit ce chef-d’œuvre hors norme, à son top 3 des 360 pièces à son actif. A l’arrivée, une comédie de la peur qui tient en haleine un public envoûté pris dans l’engrenage de ce cercle infernal. »

S’il ne reste qu’une réplique ce sera celle-là :
« Un esprit qui traine, c’est une âme qui n’arrive pas à s’envoler. »

Théâtre du Palais Royal

23 septembre 2015 / Mademoiselle au balcon


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