PARISCOPE : Le Barbier de Séville


Le Barbier de Séville - Toujours joyeux.
Il y a plusieurs manières d'aborder les classiques. Sébastien Azzopardi a choisi la première. C'est-à-dire suivre l'intrigue et le texte. La pièce de Beaumarchais redevient une comédie légère, entre Molière et Feydeau. Azzopardi a pris le parti d'une farce pleine de couleurs et de nuance. Elisa Sergent (Rosine), Xavier Berlioz (Figaro), Emmanuel Vottero (Amaviva), Frédéric Imberty (Bartholo), Gilles-Vincent Kapps (Basile), Gäétan Aubry (L'éveillé et le Notaire), interprètent avec justesse leur partition, n'hésitant pas à souligner un effet, à prendre leur aise, mais sans jamais en faire trop. C'est un exercice difficile que de ne pas céder à la facilité. Allez, nous osons le faire : voilà un Barbier pas rasant, nous aggravons notre cas : voici un Figaro si amusant. Marie-Céline Nivière janvier 2004


Dans la même rubrique :