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Articles de presse : FAISONS UN REVE

à la COMEDIE BASTILLE
depuis le 15 septembre 2005
du mardi au samedi à 20h


Articles de presse : FAISONS UN REVE

EXTRAITS DE PRESSE:

" Un petit bijou de comédie " JDD
" Brillant ! " LE PARISIEN
" Situations croustillantes " TATOUVU
" Fort drôle. Beaucoup de finesse " PARISCOPE
" Tout le brio de Sacha Guitry " AU-THEATRE
" La mise en scène est brillante " UNIVARTS
" On se ressert avec délice " RAPPELS

PARISCOPE
Sébastien Azzopardi n’en est pas à ses premiers essais. Son
« Barbier de Séville » de Beaumarchais, encore à l’affiche du Lucernaire jusqu’au 29 octobre, nous avait séduits. Cette fois-ci, il change de registre et nous présente « Faisons un rêve » de Sacha Guitry. Mais est-ce vraiment un autre registre, cela parle toujours d’amour.
Le thème de la pièce est l’éternel trio, le mari, la femme et l’amant. Sébastien Azzopardi a privilégié dans sa mise en scène et sa direction d’acteur, l’univers et surtout le verbe « Guitryien ».
En tant qu’acteur, Azzopardi a pris le parti de se jouer du maître afin de mieux lui rendre hommage. C’est fait habilement, avec beaucoup de finesse. Dans le rôle de la femme, Valérie Even sait jouer de son plus grand atout, sa voix chantante et mélodieuse. Dans le rôle du mari cocu et cocufiant, frédéric Imberty, tout en rondeur, est fort drôle.
C’est délicieux et léger, comme il se doit pour Guitry. Marie-Céline Nivière 26/10/2005

Articles de presse : FAISONS UN REVE
LE PARISIEN
« Faisons un rêve » : brillant !
C’est une des plus jolies pièces de Sacha Guitry. Drôle et tendre, avec un soupçon de cruauté et un zeste de machisme, elle traite de l’infidélité avec esprit et légèreté. Guitry, qui la joua souvent avec un évident plaisir, en s’octroyant bien évidemment le rôle magnifique du séducteur, témoigna toujours d’une remarquable fidélité à ses partenaires. À chaque reprise, en effet, il confia le rôle du cocu à Raimu et celui de la femme conquise à sa propre épouse… du moment. C’est ainsi que Jacqueline Delubac succéda à Yvonne Printemps qui elle-même, avait succédé à charlotte Lysès, créatrice du rôle en 1916.
Avec l’enthousiasme de la jeunesse. Sébastien Azzopardi a entrepris de remonter ce petit bijou de comédie. Le décor et la mise en scène sont un peu sommaires mais les comédiens exploitent bien la situation et ne laisse rien perdre de l éclat des dialogues, Valérie Even a du charme et de la subtilité, Frédéric Imberty de l’autorité et du métier, Sébastien Azzopardi, enfin, s’impose en ludion séducteur, souriant et désinvolte. Dimanche 23 octobre 2005

RAPPELS
Faisons un Rêve : À en croire Alfred de Musset, "qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse"; et si le flacon est aussi ciselé que le nectar est grisant, l'ivresse, a fortiori, peut bien être atteinte, en dépit des bonnes moeurs... Sacha Guitry a su manier comme aucun le scalpel de l'ironie, soucieux de s'adjoindre le concours de brillants traits d'esprit pour disséquer ces petits arrangements immoraux auxquels il vouait une tendresse particulière.
Dans un élégant salon parisien, un couple s'interroge sur les motivations qui ont poussé le maître des lieux à les inviter sans daigner être présent chez lui à l'heure fixée. Le mari, tempes grisonnantes et panse rebondie, vitupère nerveusement contre leur hôte, avant d'avouer à sa femme qu'une affaire de première importance l'attendre à l'autre bout de Paris. Sa femme, fausse ingénue fort séduisante, s'amuse in petto de ses explications aussi pathétiques que nébuleuses. Ce n'est qu'au moment où le mari quitte les lieux avec la bénédiction de sa femme que leur convive sort de son cabinet de toilette...
Ainsi débute une pièce fort rythmée dont le principal protagoniste n'est autre que l'absent du début. Ce rôle de séducteur impénitent, que Guitry avait écrit pour lui-même, porte la pièce. Sébastien Azzopardi comme metteur en scène, prolonge ici l'idée de Guitry, en choisissant d'incarner lui-même ce dandy enjôler, détenteur du regard caustique que posait Guitry sur le mariage. L'étonnante modernité des dialogues est ici servie par une mise en scène alerte et un casting efficace. Sébastien Azzopardi nous fait vraiment rire, tantôt mielleux, tantôt cynique. La fraîcheur d'Elisa Sergent fait mouche dans ce rôle d'épouse désabusée et d'amante passionnée; quant à Frédéric Imberty, il incarne vaillamment le rôle de l'arroseur arrosé. On se ressert avec délice de ce cocktail de frivolité et d'ironie, en disant que Guitry devait bien croire aux vertus du mariage, puisqu'il s'y est essayé avec cinq femmes différentes !
Marie Adeline - Mai 2006

Articles de presse : FAISONS UN REVE
Journal du dimanche
Guitry, miso et maso
« MON DIEU, que les femmes sont assommantes ! C’est même inouï de les adorer à ce point et de les trouver si assommantes.» Pour les femmes, le dé-bat reste ouvert, mais difficile de trouver ennuyeux Sacha Guitry. Avec Faisons un rêve, une de ses pièces de jeunesse à l’affiche de la Comédie Bastille, le dramaturge se joue une nouvelle fois d’un drame conjugal plutôt banal, l’adultère, pour le transformer en petit bijou de comédie où les bons mots succèdent aux rebondissements. La pièce s’ouvre dans un joli meublé où un mari et une femme attendent un jeune homme qui leur a donné rendez-vous. Ce dernier en retard, ils se font la promesse de ne jamais mettre en doute leur parole. Un pari difficile à tenir lorsque le mari filera vers d’autres charmes et que la femme succombera avec délice à une guet-apens amoureux, soigneusement échafaudé par son futur amant. Sacha Guitry n’en est encore qu’à son premier mariage (sur cinq) lorsqu’il fait dire ici à l’amant qu’ « être marié, c’est terrible. Mieux vaut étran-gler un facteur, être archevêque, mais pas marié ! » Il raconte avec un cer-tain cynisme mais tellement de justesse les prémices des émois et les états d’âme de l’amant qui attend la femme, pérorant d’abord, satisfait de sa victoire imminente, puis impatient et vexé lorsque sa maîtresse n’arrive pas. « Pourvu qu’ elle ne soit pas malade ! Elles ont toujours quelque chose, c’est vrai ça. On dirait qu’ elles ont deux fois plus d’organes que nous ! » Jusqu’à quelques ultimes coups de théâtre et mensonges réjouissants au service d’une morale politiquement incorrecte : le cocu, c’est-à-dire le mari plein d’une confiance imbécile, reste berné, tandis que les amants peuvent continuer de rêver ! Valérie Beck 06/11/05

UNIVARTS.COM
Le metteur en scène tient à rappeler : "Il est curieux de penser que, pour beaucoup aujourd'hui, il est un auteur bourgeois, alors qu'il a balayé toute les règles, qu'il n'en a toujours fait qu'à sa tête, qu'il a sans cesse inventé, qu'il ne s'est jamais enfermé dans un genre, et que ses morales, toujours, n'ont rien de conventionnelles". La mise en scène est brillante; elle fait oublier que les comédiens évoluent dans un espace et que le public lui fait face : on est sur scène, on est dans le salon, chez "l'ami", dans la chambre... Le statut social des personnages arrive en second plan, l'humour et l'ironie n'en sont pas entravés et s'envolent bien au-dessus.
Les comédiens ont un plaisir flagrant et entier de sales gamins mettant à exécution un mauvais plan. Ils donnent à leurs personnages autant de vitalité que des mômes imitant et les travers, calculs, contradictions des adultes... pour s'en amuser sans jugement.
Le trio sait amener les choses et nous faire complices mais pas débiles nécessiteux de la réplique et du rebondissement téléphonés. Le jeu peut être suspendu, accéléré, dans une parfaite maîtrise du rythme, pour provoquer le spectateur, lui laisser pressentir une imminence: les comédiens ne cèdent pas à la méthode devinette carambar pour enfants qu'on sort aux adultes.
S. Azzopardi se délècte et ne cabotine pas; il instaure un échange avec le public et rend son personnage sympathiquement cynique. F. Imberty donne pour le personnage du mari une dimension a priori improbable pour celui qui n'est bon qu'à être trompé. E. Sergent est un délice de naïveté voire d'idiotie charmante. Le décor et les costumes sont un vrai divertissement. Banal mais exact: cette pièce est jouée avec légèreté: Au jeu de si c'était une boisson, un plat, un vêtement, Sébastien Azzopardi répond: "une coupe de champagne, un amuse-bouche de grand restaurant ou une voilette qui s'envolerait à la première brise". Marie AGUETTANT le 28/03/2006

TATOUVU
Le mari, la femme, l'amant. Ce thème, source d'inspiration intarissable, donne l'occasion une fois de plus à Sacha Guitry de nous dire que la fidélité en amour est une utopie.
Dans un appartement bourgeois, un couple attend son hôte qui est en retard. Monsieur fulmine. Il va rater un important rendez-vous... d'affaires, du moins c'est ce qu'il dit à sa femme. Madame le pousse à partir... non sans lui avoir extorqué une promesse qui déstabilise quelque peu ce mari pourtant fort volage. Il s'agit de se faire confiance en toute circonstance ! Aurait-elle une arrière-pensée ? De fait, dès le départ du mari, le maître de maison sort de sa salle de bains. "Ami" du couple, il n'avait pu séduire qu'à travers le regard. Aujourd'hui, il peut déclarer sa flamme et passer à l'action... Dialogues brillants, situations croustillantes, cette comédie aux rouages parfaitement huilés fait mouche dans l'immoralité la plus totale. La mise en scène de Sébastien Azzopardi marie décors et costumes d'époque avec un jeu beaucoup plus débridé dans lequel Valérie Even, Frédéric Imberty et le metteur en scène lui-même s'en donnent à coeur joie pour notre plus grand plaisir. Zoom par Caroline Fabre 15/11/2005

AU THEATRE.COM
Rafraichissant : Faisons Un Rêve, voulez-vous ? Et si l'amour existait, et si on avait envie d'y croire ?
Petit tour de magie fort réussi que celui que nous offre Sacha Guitry dans cette comédie tout à fait rafraîchissante. Une femme, un mari, un amant : la ficelle est connue et l'histoire sans surprise, ce n'est pas là qu'il faut chercher le charme de cette pièce.
Le texte est rythmé, plutôt drôle, mais il ne fallait rien moins que trois excellents acteurs pour nous embarquer dans ce tourbillon léger, frissonnant et un tantinet érotique.
Chapeau bas à Sébastien Azzopardi, son sourire et ses œillades - que vous apprécierez sans doute, mesdames - et à Valérie Even, ses battements de cils et sa silouhette diaphane - que vous goûterez sans doute, messieurs.
Sans oublier Frédéric Imberty en mari délicieusement gris, qui donne tant de couleurs aux deux amants.
Du théâtre de bonne facture, sans erreur, sans longueur, dont la mise en scène soignée sert lumineusement les personnages ; il ne faut pas y chercher du génie, mais plutôt du métier et, pourquoi pas, un soupçon de poésie.
C'est peut-être simple, mais c'est bon : ne résistez pas, et vous aussi, laissez-vous prendre à rêver... (Marie Hélène, 25 ans, Paris)
Un bon moment : Faisons un rêve est une pièce de Sacha Guitry, merveilleux auteur dont on sait qu'il maîtrise parfaitement les rapports amoureux, et qu'il écrit dans un style certes un peu blasé mais toujours très amusant.
Un intérieur bourgeois, une ambiance rétro, des dialogues drôles et élégants: nous voilà plongés dans l'univers de Sacha Guitry. Un univers raffiné où le texte est très soigné, où d'habiles sous-entendus sont cachés derrière chaque réplique, et où les rapports amoureux sont l'objet principal de l'intrigue!
Certes, on tombe vite dans le schéma traditionnel (le mari-la femme-l'amant), mais grâce à la bonne humeur communicative des acteurs, à la mise en scène très vivante et aux répliques saillantes qui jalonnent la pièce, on passe un bon moment.
Mis à part les rôles du mari et de l'amant, que j'ai trouvés légèrement exagérés (l'un dans la simplicité,l'autre dans l'extravagance), la femme tient très bien sa place, touchante et élégante à la fois.
Si vous aimez Guitry, courrez voir cette pièce, vous y trouverez tout ce que vous attendez. Sinon, si vous voulez passer une soirée détendue, amusante et raffinée, cette pièce devrait également vous plaire. (Boris Rowenzyn)
En synthèse : Dans un petit théâtre (190 places), sans se ruiner, tout le brio de Sacha Guitry, bien mis en valeur par des comédiens qui tiennent la route.

HORIZON-ETUDIANT.net
Sacha Guitry occupe une place de choix dans le répertoire français. On sait de lui son sens de la répartie, du dialogue incisif, des personnages malins ou incultes. Avec "Faisons un rêve", on ne faillit pas aux traditionnels ingrédients du Guitry avec l'éternel trio le mari, la femme et l'amant. Mais ici, tout est poésie ...
La pièce a pour décor l'appartement de l'amant, irrésistible opiniâtre qui n'a que faire des us et coutumes du mariage et s'amuse à en braver les interdits. Le mari, c'est un bougre gentilhomme, pas malin pour un sou mais menteur au grand coeur. Elle, c'est l'épouse dévouée, la femme avide d'éloges et de bons sentiments. Pendant que les jeunes amants s'aiment à grand renfort de promesses, le mari ment à sa femme pour retrouver une beauté éphémère ... Mais quand le jouvenceau oublie de se réveiller au petit matin, les rouages du mensonge et des conseils avisés déferlent sur scène.
"Faisons un rêve" est une pièce de tout temps où est repris le principe de l'infidélité et le génie des personnages pour le dissimuler. Sébastien Azzopardi en amant érudit fait preuve d'une maîtrise hors pair de son texte et plus largement de son personnage, en lui insufflant une malice et un sens de la taquinerie triomphant. A ce titre, son air de bourgeois bienfaiteur gagnerait sans doute à être moins maniéré. Quant à Valérie Even (un peu trop réservée dans son interprétation) et Frédéric Imberty, ils se prêtent avec succès au jeu du couple trompeur - trompé.
Alors pour découvrir ou redécouvrir une des premières pièces du maître, laissez-vous emporter jusqu'à la Comédie Bastille! Pascale GIRANDIER le 02/10/05

SCIENCE-FICTION
Sébastien Azzopardi metteur en scène et comédien de “Faisons un rêve” Guitry à la Comédie Bastille.
Nominé aux Molières 2004 pour Devinez Qui, ou “Dix petits Nègres” d’Agatha Christie , Sébastien Azzopardi, comédien et metteur en scène excelle. Il apparaît au cinéma dans Mon Père de José Giovanni, en télé dans Les Inséparables ou dans:L’Affaire Muller..Il enchaine en écrivant et signant la mise en scène “des Classiques Contre-Attaquent” et assure dans Monsieur Chasse avec Chevalier et Laspalès. La fiction l’intrigue et dans “Faisons un Rêve” de Guitry, il nous emporte par son talent dans une autre dimension. Faites-nous “rêver” encore longtemps, cher Sébastien... Christelle Gabrieli déc2005



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