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L'INTERVIEW du Journaliste par Eglantine Eméyé :
EGLANTINE EMEYE : Et le tour du monde en 80 jours vous l’avez vu?
JOURNALISTE : Ah, alors ça... Alors ça il faut y aller demain. Qu’est-ce que c’est que la magie du théâtre pour vous, Eglantine?
EGLANTINE EMEYE : La magie du théâtre, ça c’est une question difficile. Moi ce que j’aime au théâtre, c’est être confrontée à l’émotion directe face aux comédiens. Voila.
JOURNALISTE : Je vais vous le dire en vous regardant dans les yeux : c’est de permettre des orgasmes artistiques à rebondissement.
EGLANTINE EMEYE : Ouaouh !
JOURNALISTE : Oui.
EGLANTINE EMEYE : C’est ce que tu as vécu?
JOURNALISTE : Je l’ai vécu... je m’explique. Il faut peut-être rappeler, d’ailleurs, ce que c’est que Le Tour du monde en 80 jours.
EGLANTINE EMEYE : Oui, si tu veux.
JOURNALISTE : Mais, je répond d’abord. J’explique ce que je viens de dire. 1873, Jules Verne sort donc Le Tour du monde en 80 jours, et il permet à des centaines de milliers de gens qui étaient totalement sédentaires à ce moment-là, de rêver aux beautés fantastiques du monde. 1956, c’est le début du cinémascope, et à ce moment-là c’est par l’image que des millions et des millions de gens vont faire un fabuleux voyage, à travers une somptueuse adaptation que vous avez peut-être vue à la télévision, de Mikael Anderson avec David Niven, Robert Newton et Shirley MacLaine, d’ailleurs en plus. Et là, et là, donc, c’est un français, Sébastien Azzopardi (avec Sacha Danino, NDR) qui re-francise Jules Verne, à travers une bande de pieds niquelés dont on sent qu’elle est nourrit par l’expérience des chansonniers. Mais en même temps, ils ont découvert le café-théâtre. Et alors, du coup, ça devient quelque chose d’assez fabuleux. C’est l’autodérision permanente. On est dans un univers, on se demande si on est chez Oscar Wilde ou chez Jamel Debbouze. Donc tu vois, c’est quelque chose d’assez large. Et en même temps, ils ne sont que cinq, ils jouent trente-neuf personnages... Trente-neuf personnages ! Et en utilisant toutes les ressources du comique. Tu comprendras tout à fait ça, il y a comique de geste, comique de répétition, dialogue interactif pour une fois avec la salle. C’est pas simplement de dire des choses à la salle, la salle participe. Et tout ça avec en même temps, une intrusion permanente de l’actualité, notre actualité. Au point que, je vous fais une révélation, savez-vous qui a volé les deux cent milles livres du Tour du monde en 80 jours ? Hé bien, je l’ai su par cette pièce, c’est une certaine Bernadette C qui avait besoin d’argent pour financer l’opération pièces jaunes.
EGLANTINE EMEYE : Très bien.
JOURNALISTE : Alors c’est délirant. C’est délirant, mais c’est très gentillement délirant. Et surtout, là où c’est très très fort, et je tire vraiment mon chapeau, là. C’est que l’humour anglais à la Phileas fogg est là en permanence. C’est toujours du second degré y compris dans la gaudriole. Ce qui veut dire que, moi j’ai rarement vu l’intelligence se moquer d’elle-même avec autant de brio. Donc, allez-y ! C’est au Café de la Gare.
EGLANTINE EMEYE : Oui.
JOURNALISTE : Donc on est à la 800è ! Donc le 10 mai (2009, NDR), ce sera la troisième année. Tu vois ce que c’est, huit cents fois... si vous n’y êtes pas encore allé, prenez le billet, c’est le Tour du monde le moins cher ! Et vous allez voir, ça va vous apporter gros.
EGLANTINE EMEYE : Bon, t’as vu, on t’a pas coupé. On buvait tes paroles au point que j’ai oublié de montrer des images. Il est temps.
JOURNALISTE : Je pense que c’était “l’orgasme” qui t’avait frappé !!
EGLANTINE EMEYE : Le Tour du monde en 80 jours !
(+ Extraits de la pièce : Le Tour du monde en 80 jours, au Café de la Gare.)
Par Cap 24, le 04/05/2009
EGLANTINE EMEYE : Et le tour du monde en 80 jours vous l’avez vu?
JOURNALISTE : Ah, alors ça... Alors ça il faut y aller demain. Qu’est-ce que c’est que la magie du théâtre pour vous, Eglantine?
EGLANTINE EMEYE : La magie du théâtre, ça c’est une question difficile. Moi ce que j’aime au théâtre, c’est être confrontée à l’émotion directe face aux comédiens. Voila.
JOURNALISTE : Je vais vous le dire en vous regardant dans les yeux : c’est de permettre des orgasmes artistiques à rebondissement.
EGLANTINE EMEYE : Ouaouh !
JOURNALISTE : Oui.
EGLANTINE EMEYE : C’est ce que tu as vécu?
JOURNALISTE : Je l’ai vécu... je m’explique. Il faut peut-être rappeler, d’ailleurs, ce que c’est que Le Tour du monde en 80 jours.
EGLANTINE EMEYE : Oui, si tu veux.
JOURNALISTE : Mais, je répond d’abord. J’explique ce que je viens de dire. 1873, Jules Verne sort donc Le Tour du monde en 80 jours, et il permet à des centaines de milliers de gens qui étaient totalement sédentaires à ce moment-là, de rêver aux beautés fantastiques du monde. 1956, c’est le début du cinémascope, et à ce moment-là c’est par l’image que des millions et des millions de gens vont faire un fabuleux voyage, à travers une somptueuse adaptation que vous avez peut-être vue à la télévision, de Mikael Anderson avec David Niven, Robert Newton et Shirley MacLaine, d’ailleurs en plus. Et là, et là, donc, c’est un français, Sébastien Azzopardi (avec Sacha Danino, NDR) qui re-francise Jules Verne, à travers une bande de pieds niquelés dont on sent qu’elle est nourrit par l’expérience des chansonniers. Mais en même temps, ils ont découvert le café-théâtre. Et alors, du coup, ça devient quelque chose d’assez fabuleux. C’est l’autodérision permanente. On est dans un univers, on se demande si on est chez Oscar Wilde ou chez Jamel Debbouze. Donc tu vois, c’est quelque chose d’assez large. Et en même temps, ils ne sont que cinq, ils jouent trente-neuf personnages... Trente-neuf personnages ! Et en utilisant toutes les ressources du comique. Tu comprendras tout à fait ça, il y a comique de geste, comique de répétition, dialogue interactif pour une fois avec la salle. C’est pas simplement de dire des choses à la salle, la salle participe. Et tout ça avec en même temps, une intrusion permanente de l’actualité, notre actualité. Au point que, je vous fais une révélation, savez-vous qui a volé les deux cent milles livres du Tour du monde en 80 jours ? Hé bien, je l’ai su par cette pièce, c’est une certaine Bernadette C qui avait besoin d’argent pour financer l’opération pièces jaunes.
EGLANTINE EMEYE : Très bien.
JOURNALISTE : Alors c’est délirant. C’est délirant, mais c’est très gentillement délirant. Et surtout, là où c’est très très fort, et je tire vraiment mon chapeau, là. C’est que l’humour anglais à la Phileas fogg est là en permanence. C’est toujours du second degré y compris dans la gaudriole. Ce qui veut dire que, moi j’ai rarement vu l’intelligence se moquer d’elle-même avec autant de brio. Donc, allez-y ! C’est au Café de la Gare.
EGLANTINE EMEYE : Oui.
JOURNALISTE : Donc on est à la 800è ! Donc le 10 mai (2009, NDR), ce sera la troisième année. Tu vois ce que c’est, huit cents fois... si vous n’y êtes pas encore allé, prenez le billet, c’est le Tour du monde le moins cher ! Et vous allez voir, ça va vous apporter gros.
EGLANTINE EMEYE : Bon, t’as vu, on t’a pas coupé. On buvait tes paroles au point que j’ai oublié de montrer des images. Il est temps.
JOURNALISTE : Je pense que c’était “l’orgasme” qui t’avait frappé !!
EGLANTINE EMEYE : Le Tour du monde en 80 jours !
(+ Extraits de la pièce : Le Tour du monde en 80 jours, au Café de la Gare.)
Par Cap 24, le 04/05/2009