On ne présente plus Sébastien Azzopardi et Sacha Danino. Toutes les comédies dont ils sont les auteurs ou qu’ils ont lancées font un tabac que ce soit Le tour du monde en 80 jours, Mission Florimont ou Dernier coup de ciseaux. Si la salle où est présentée cette toute dernière comédie est plus modeste, le sujet est, une fois de plus, universels. A l’heure où la St Valentin approche, la question du sexe est à l’occasion quasiment indissociable de celle de l’amour. Et comme les auteurs nous le disent avec humour, il y a peut-être mieux à faire que de s’envoyer des fleurs et des chocolats pour la circonstance? Des propos salaces et des injures piquantes pourraient être un meilleur moyen de réveiller votre vie de couple.
Au travers de quatre sketchs hilarants, Sébastien Azzopardi, Sacha Danino, Clément Michel, Carole Greep et Hervé Devolder n’épargnent ni les conseillers conjugaux, les sexologues, les rigides, les pervers, les coincés, les peureux, les exhibitionnistes et les voyeuristes, tout le monde passe à la casserole et on ne rit pas jaune mais franchement, tant c’est bien vu.
Bien que chaque sketch soit d’un auteur différent, l’ensemble est particulièrement harmonieux. En terme de langage, c’est le Lape-suce de Carole Greep qui a le plus suscité notre amusement et notre admiration, l’auteur joue sur la langue française avec une dextérité remarquable; les propos les plus simples, à peinte transformés, deviennent d’une drôlerie sans égale. Les quatre comédiens brillent par leur toupet et leur dynamisme. Elisa Sergent nous réjouit tout particulièrement en fausse coincée qui lâche des énormités par désirs refoulés. Pas facile pour les acteurs de dire des choses aussi salaces sans rougir en public et de s’exhiber dans des tenues pour le moins audacieuses, en particulier dans le fameux sketch Première fois de Sébastien Azzopardi et Sacha Danino. Rien que les costumes nous font sourire dans les sketchs 3 et 4. Le décor simple et astucieux s’adapte à toutes les situations. La mise en scène, de Rodolphe Sand, ne laisse pas un instant de temps mort. Les personnages donnent de ce fait un sentiment de fébrilité, d’excitation en rapport avec l’obsession du sexe qu’ils jouent.
Cette pièce nous fait réfléchir en nous divertissant à notre rapport au sexe, qu’elle décomplexe complètement. Une comédie idéale pour susciter et ressusciter le désir dans vos relations amoureuses. A voir absolument avec l’objet de vos fantasmes.
Sandrine et Igor Weislinger - le 16 janvier 2012
Toute la culture.com
Bien que chaque sketch soit d’un auteur différent, l’ensemble est particulièrement harmonieux. En terme de langage, c’est le Lape-suce de Carole Greep qui a le plus suscité notre amusement et notre admiration, l’auteur joue sur la langue française avec une dextérité remarquable; les propos les plus simples, à peinte transformés, deviennent d’une drôlerie sans égale. Les quatre comédiens brillent par leur toupet et leur dynamisme. Elisa Sergent nous réjouit tout particulièrement en fausse coincée qui lâche des énormités par désirs refoulés. Pas facile pour les acteurs de dire des choses aussi salaces sans rougir en public et de s’exhiber dans des tenues pour le moins audacieuses, en particulier dans le fameux sketch Première fois de Sébastien Azzopardi et Sacha Danino. Rien que les costumes nous font sourire dans les sketchs 3 et 4. Le décor simple et astucieux s’adapte à toutes les situations. La mise en scène, de Rodolphe Sand, ne laisse pas un instant de temps mort. Les personnages donnent de ce fait un sentiment de fébrilité, d’excitation en rapport avec l’obsession du sexe qu’ils jouent.
Cette pièce nous fait réfléchir en nous divertissant à notre rapport au sexe, qu’elle décomplexe complètement. Une comédie idéale pour susciter et ressusciter le désir dans vos relations amoureuses. A voir absolument avec l’objet de vos fantasmes.
Sandrine et Igor Weislinger - le 16 janvier 2012
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