COMÉDIE BASTILLE (PARIS) août 2006
Comédie de Sacha Guitry, mise en scène par Sébastien Azzopardi avec Elisa Sergent, Fréderic Imberty et Sébatsien Azzopardi.
Humour, esprit, bons mots, plume élégante et racée, cynisme, trempée dans un vitriol champagnisé, Sacha Guitry excellait dans la peinture des mœurs et l'analyse des rapports amoureux dans le beau monde de la première moitié du 20 ème siècle. Longtemps considéré comme un auteur désuet, il connaît depuis quelques années un regain d'intérêt avec des initiatives comme celle de Sébastien Azzopardi qui a monté "Faisons un rêve" qui date de 1931.
Dans cette pièce, une de ses œuvres de jeunesse, Sacha Guitry reprend le désormais célèbre trio vaudevillesque constitué par le mari, la femme et l'amant en le déclinant de manière plus moderne et plus spirituelle basé sur des dialogues réalistes émaillés de réflexions judicieuses, et parfois un tantinet misogynes. Le mari un peu balourd ne se prive pas de quelques fredaines, la femme est par essence infidèle et l'amant reste un galant homme en toute circonstance.
Egalement sur scène, Sébastien Azzopardi, qui a opté pour une mise en scène intelligente mêlant les points forts de la comédie et du vaudeville, est brillant. Maître du jeu, il entraîne le public et les autres personnages dans le tourbillon étourdissant du verbe de l'auteur.
Humour, esprit, bons mots, plume élégante et racée, cynisme, trempée dans un vitriol champagnisé, Sacha Guitry excellait dans la peinture des mœurs et l'analyse des rapports amoureux dans le beau monde de la première moitié du 20 ème siècle. Longtemps considéré comme un auteur désuet, il connaît depuis quelques années un regain d'intérêt avec des initiatives comme celle de Sébastien Azzopardi qui a monté "Faisons un rêve" qui date de 1931.
Dans cette pièce, une de ses œuvres de jeunesse, Sacha Guitry reprend le désormais célèbre trio vaudevillesque constitué par le mari, la femme et l'amant en le déclinant de manière plus moderne et plus spirituelle basé sur des dialogues réalistes émaillés de réflexions judicieuses, et parfois un tantinet misogynes. Le mari un peu balourd ne se prive pas de quelques fredaines, la femme est par essence infidèle et l'amant reste un galant homme en toute circonstance.
Egalement sur scène, Sébastien Azzopardi, qui a opté pour une mise en scène intelligente mêlant les points forts de la comédie et du vaudeville, est brillant. Maître du jeu, il entraîne le public et les autres personnages dans le tourbillon étourdissant du verbe de l'auteur.
Elisa Sergent a toute la finesse, la vivacité et la séduction des héroïnes de Guitry et Fréderic Imberty le naturel bonasse qui sied au mari roublard.
Une belle réussite donc confortée par un vrai succès public.
MM - août 2006
Une belle réussite donc confortée par un vrai succès public.
MM - août 2006