Compagnie Sebastien Azzopardi

Tout l'esprit d'Oscar Wilde est là. Sébastien Azzopardi a mis en scène cette très belle pièce. Son parti pris est le classicisme et c'est un bon choix. Superbes costumes de Gasc. Geneviève Casile est magistrale, jouant de nuance, de charme. Elisa Sergent, une lady windermere pimpante, belle comme un coeur ...

Les qualificatifs élogieux ne manquent pas. L’éventail de Lady Windermere, créée - et déjà pour un triomphe - en 1892. Les enjeux éternels de l’amour, de l’argent, du pouvoir, loin des stéréotypes. La mise en scène est classique et élégante, les acteurs extrêmement convaincants. Chacun et chacune tient son rôle sans faillir, avec toute l’intelligence et l’ambiguïté requises par le texte. A voir !

Je ne mettrais pas 80 jours pour vous en parler... Tous les soirs, presque à guichet fermé. Cette pièce vous emmènera dans un univers drôle, aux multiples décors, avec même un éléphant aussi énorme que cette pièce.Ces 5 comédiens vous feront passer une soirée dont vous vous souviendrez...

De nombreux aphorismes. L’histoire progresse avec finesse, légèreté. Les acteurs concourent à cet aspect subtil. Ils excellent dans leurs archétypes de l’aristocratie, avec assurance et détachement. La mise en scène se fait discrète pour mettre en valeur les personnages. La lumière et les musiques soulignent le tout, toujours avec subtilité. Du bon et du beau théâtre.

Le tour du monde en 80 jours … et 80 fous rires ! L'idée est irrévérencieuse et maligne à la fois : faire tenir sur un plateau quatre continents, trois océans, des trains, un éléphant, on en passe, trente-neuf personnages indispensables à l’action, interprété par cinq comédiens. C’est avec les dialogues et quelques décalages de situations que surgit la nouveauté. Un pétulant tour du monde en 1h20.

Elégance des attitudes et des manières, dénonciation de l'hypocrisie sociale, paradoxes mondains brillamment distillés et une intrigue dont l’ingéniosité est digne d’un thriller. On ne peut que saluer bien bas la performance de Marie-France Santon, toute en perfidie, d'Elisa Sergent, délicieuse et émouvante, et l'intelligence de jeu de Geneviève Casile...

L'Eventail de lady Windermere, au paradis des dandys. Sébastien azzopardi assure une élégante mise en scène. L'hypocrisie masquée d'élégance de la bonne société est toute entière là, jubilatoire, servie avec allégresse et de très jolis costumes. Le suspense est diabolique. L'altercation entre la bonne épouse et la vilaine Erlynne est succulente...